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Quels choix fiscaux à privilégier pour un programmeur ?

 

Pour un programmeur freelance, le choix dépend essentiellement de :

  • Volume d'activité et chiffre d'affaires

  • Frais professionnels à déduire

  • Besoin de protection du patrimoine et flexibilité

  • Micro-entreprise : idéal pour débuter et gérer facilement.

  • Régime réel ou société : mieux pour optimiser fiscalement et gérer une croissance importante.

Quels choix fiscaux à privilégier pour un programmeur en France ?

Exercer le métier de programmeur en France peut se faire sous différentes formes juridiques et fiscales : salarié, freelance indépendant, ou encore auto-entrepreneur.

Le choix du régime fiscal dépend du volume de chiffre d'affaires, des charges à déduire, et du mode d'organisation de l'activité.

1.

Programmeur salarié : simplicité administrative

Si le programmeur est salarié d'une entreprise :

  • Les revenus sont imposés comme traitements et salaires.

  • L'impôt est prélevé à la source.

  • Les charges sociales sont automatiquement retenues.

 Avantages :

  • Pas de gestion comptable complexe.

  • Protection sociale complète (maladie, retraite, chômage, prévoyance).

 Inconvénients :

  • Moins de flexibilité sur les projets et clients.

  • Peu de déductions fiscales possibles (hors frais réels ou frais professionnels déclarés).

2.

Programmeur indépendant / freelance

Pour un programmeur travaillant à son compte, le choix du régime fiscal et social dépend de la forme juridique :

 a) Micro-entreprise (auto-entrepreneur)

  • Plafond : 77 700 EUR par an pour les prestations de service.

  • Cotisations sociales : environ 22 % du chiffre d'affaires.

  • Impôt sur le revenu : prélèvement libératoire possible (1,7 % du CA si option choisie).

  • TVA : franchise en base si CA ? 36 800 EUR.

Avantages :

  • Gestion administrative très simple.

  • Pas de comptabilité complexe.

Inconvénients :

  • Pas de déduction des frais réels (ordinateur, logiciels, formations...).

  • Plafond de chiffre d'affaires limité.

 b) Entreprise individuelle ou EIRL (régime réel BNC/BIC)

  • Déclaration sur le régime réel simplifié.

  • Déduction des charges réelles : matériel informatique, logiciels, abonnements, formations, déplacements.

  • TVA récupérable si option pour le régime réel.

  • Permet de dépasser le plafond micro-entreprise.

Avantages :

  • Optimisation fiscale possible grâce à la déduction des frais.

  • Compatible avec les revenus élevés et la croissance de l'activité.

Inconvénients :

  • Comptabilité plus complexe (souvent nécessité d'un expert-comptable).

 c) Société (EURL, SASU)

  • Permet de séparer patrimoine personnel et professionnel.

  • Imposition possible : impôt sur le revenu (IR) ou impôt sur les sociétés (IS).

  • Optimisation possible sur la rémunération et les dividendes.

Avantages :

  • Protection du patrimoine personnel.

  • Souplesse pour faire évoluer l'activité (embauche, partenariats, levée de fonds).

Inconvénients :

  • Gestion plus complexe et coûts de création/tenue comptable.

3.

Régime social applicable

StatutCotisations socialesOrganisme
SalariéRetenues sur salaireURSSAF / régime général
Micro-entrepreneur~22 % du CAURSSAF
Indépendant régime réelEnviron 35 % du bénéficeURSSAF / Sécurité sociale des indépendants
Société (dirigeant)Selon statut (TNS ou assimilé salarié)URSSAF / régime général

4.

TVA applicable

  • Micro-entrepreneur : franchise TVA jusqu'à 36 800 EUR.

  • Régime réel : TVA 20 % sur prestations de service, récupérable sur achats et logiciels professionnels.

5.

Quel choix fiscal privilégier ?

SituationRégime conseillé
Programmeur débutant, revenu modeste, peu de fraisMicro-entrepreneur (franchise TVA)
Programmeur avec charges élevées (ordinateur, logiciels, formations)Régime réel individuel ou EIRL
Programmeur avec revenus élevés, projets multiples, embauche possibleSociété (EURL ou SASU) avec IS
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